Six études à l’échelle pilote évaluant le traitement in situ des PFAS dans les eaux souterraines
Langue: français
Accès: gratuit
Intervenants: Mariangela Donati, Aurélien Triger et Kris Maerten
Dans ce webinaire, Aurélien Triger, Mariangela Donati et Kris Maerten, ont détaillé une série de pilotes terrain menées sur un seul site par la société InSitu Remediation Services Ltd. Ces études terrain ont été réalisées pour évaluer différentes approches de traitement in situ d’eaux impactées par des PFAS, des contaminants per- et polyfluorés émergents.
Ces études terrain, à l’échelle pilote, comprennent l’utilisation de deux oxydants chimiques : le peroxyde d’hydrogène et le persulfate de sodium; ainsi que quatre adsorbants: charbon actif en poudre (PAC), charbon actif colloïdal (CAC) (notre produit PlumeStop), résine échangeuse d’ions (REI) et biochar. Les résultats de ces travaux ont récemment été publiés dans le journal Wiley’s Remediation.
Pour le site étudié, différents PFAS ont été détectés dans les eaux souterraines avant traitement, notamment le PFDS, le PFBA, le PFPeA, le PFHxA, le PFHpA, le PFOA, le PFOS et le PFNA avec des concentrations allant jusqu’à 18000 ng / L pour le PFPeA. Six zones perméables réactives (PRZ) ont été créées dans un aquifère peu profond et non confiné situé dans un environnement légèrement salin, réducteur de sulfate et de fer. Les eaux souterraines ont également été impactées par les hydrocarbures pétroliers, type essence, ainsi que par divers additifs, notamment le MTBE et le TBA.
Les points clés abordés dans ce webinaire :
- Les capacités de distribution des réactifs sur toute la profondeur d’injection seront comparées. Elles montrent que le CAC et le persulfate se distribuent le plus uniformément.
- Une discussion a été faite sur les quantités importantes de PAC et de Biochar entrant dans les matériaux de remplissage des puits de surveillance et comment cela peut affecter les résultats.
- L’oxydation chimique semble inefficace sur les PFAS.
- Les PAC, REI et Biochar montrent des réductions initiales des concentrations, suivies d’une percée des contaminants.
- Seul le CAC montre un traitement prolongé, tous les PFAS restant «non détectés» après 550 jours de surveillance.
- Les études de cas ont montré les modes d’application et les résultats obtenus.
- Les projets futurs et études académiques en cours en partenariat avec 3 universités ont été présentés.
À propos des intervenants:
Mariangela Donati (ingénieure) –
Directrice région
Mariangela accompagne les clients en France dans le choix, la conception et l’évaluation des traitements de dépollution, en s’appuyant sur toute la gamme de technologies REGENESIS disponibles. Mariangela a étudié à l’université de Bologne. Elle a participé à une étude de développement en statistiques et géostatistiques appliquées aux concentrations de nitrates dans les eaux de surface à l’École des Mines de Paris et, en 2014, elle a obtenu un master en génie de l’environnement. Par la suite, elle a acquis une expérience professionnelle en France et en Italie dans le secteur de l’environnement, notamment en géostatistiques et gestion des sites pollués.
Aurélien Triger (docteur) –
Représentant REGENESIS, France
Aurélien est ingénieur en Eau et Environnement et docteur en procédés pour l’environnement. Il travaille depuis plusieurs années dans le domaine des sites et sols pollués et notamment sur des problématiques techniques liées aux traitements in-situ et sur site : bio stimulation aérobie et anaérobie, ISCR, ISCO.
Kris Maerten (ingénieur) –
Directeur technique, Europe
Kris est un ingénieur en environnement chevronné, disposant de 22 années d’expérience dans l’industrie de la dépollution des sols et des eaux souterraines. En qualité de directeur technique REGENESIS, il dirige une équipe d’ingénieurs et de spécialistes en environnement, de niveau doctorat, très expérimentés, qui supervisent l’ensemble des travaux de conception technique partout en Europe. À ce jour, Kris a expertisé des milliers de sites, à des fins d’utilisation des technologies de dépollution in situ, notamment la réduction chimique in situ (ISCR), l’oxydation chimique (ISCO), la biostimulation aérobie et anaérobie, la stabilisation et l’amélioration des systèmes d’extraction. Dans le cadre d’une approche de concertation, Kris travaille en étroite collaboration avec les clients en vue de proposer la meilleure solution pour chaque site. Kris conseille les clients qui utilisent nos produits dans plus de 20 pays en Europe et ailleurs dans le monde.